dimanche 14 octobre 2007
acessibilité de mon blog
Je ne sais pas non plus à quoi me sert mon adresse URL, puisqu'AUCUNE DES PERSONNES AUXQUELLES JE L'AI COMMUNIQUEE N'Y A ACCES.
Si quelqu'un peut me renseigner, qu'il soit béni car je déprime devant ce parcours du combattant. J'ai, bien sûr, ouvert d'autres blogs, mais je voudrais réqoudre la présente énigme !
Merci d'avance à vous
Cosertte Sablong
jeudi 11 octobre 2007
La dernière fois que j'ai vu Hilda
ACTE I
Un salon cossu : cheminée blanche, meubles anglais
fauteuils de cuir profonds, divan vieil or, horloge de
parquet XVIIème
Des lumières douces...
Deux personnages entrent : une femme en robe du soir et superbes bijoux, la
cinquantaine encore attirante, un homme également en tenue de soirée (il est
plus jeune - environ 35 ans, d'une élégance raffinée)
JACQUES en haussant les épaules
Tu deviens surtout compliquée. C'est à peine croyable ...
HILDA (elle pose sa coupe, lève la tête, le fixe, articule sèchement) :
Jacques, j'ai décidé de changer de vie
JACQUES avec un rire forcé
Changer de vie, allons bon ; Et ça consiste en quoi, hein ? Hilda, tu m'étonneras toujours.
Mais si, mais si ... Tu verras, on s'y fait ... Des milliers de gens se transportent de cette façon-là, alors pourquoi pas toi ? Et puis ...prêt-à-porter et plat du jour, comme tout le monde ...
HILDA (elle se rasseoit et se verse une coupe de champagne)
Et voilà . C'est ce qui s' appelle une exécution.
un long soupir :
Plus souvent que je donnerai mon argent à Juliette, cette peste qui me traite de "vieille taupe". Qu'elle se débrouille ... N'empêche, il a bien marché, le beau Jacques. Et le voilà bien dépourvu ...
Elle se lève, s'approche d'un secrétaire, y pose les deux mains, pensive :
Il est dépourvu et moi je suis seule, ce qui est bien pire. Mais j'étais seule de toute façon. Il ne faisait même plus semblant. Quand il montait, ce n'était plus que pour le champagne ou le whisky...
Elle ouvre à clé l'un des tiroirs du secrétaire, se baisse, allonge son bras, en retire une sorte d'album rouge à reliure glacée, retourne s'asseoir confortablement, ouvre l'album :
HILDA
"L'AMOUR A L'HEURE" - Plaisir assuré - tarifs préférentiels aux abonnés ... Seigneur ... Agence Polignac - Discrétion absolue -
un soupir
Miséricorde, qu'est-ce que j'ai été chercher ...
Elle tourne les pages une à une, lentement ...
HILDA
Une galerie de minets. Qui veut un minet ? Choix à domicile. Le principe de la Redoute en quelque sorte. Satisfait ou remboursé ... Enfin ça c'est un point à vérifier , pour 80 euros de l'heure ...
Un silence - Elle continue de feuilleter :
Et tous des yeux prometteurs ... forcément. Des vrais chiens de luxe ... Elle referme l'album, le dépose sur la table, fait quelques pas agités dans la pièce, se rasseoit, le reprend, revient à la cinquième page
HILDA
C'est décidément le numéro 5 que je préfère. Il est mignon ce blondinet ... Pas très intelligent, à première vue, mais ce n'est pas la qualité qu'on lui demande, après tout. Il ne viendra pas pour me commenter Saint-Simon... Et quitte à payer, j'en aurai pour mon argent, ce qui n'était plus le cas depuis longtemps ... Et puis plus de questions à me poser. Au moins, celui-là, je saurai avec certitude le pourquoi de ses visites.
Elle se lève, traverse la pièce, va se regarder dans le grand miroir qui surmonte le secrétaire
HILDA
Tu n'as pas honte, Hilda ? C'est ce qu'au Grand Siècle on aurait appelé des appétits immodestes. Enfin, du moment que tu as de quoi les satisfaire sans rien demander à personne, où est le mal après tout ? Et puis, c'est toujours ça que Juliette n'aura pas ...
A DEMAIN POUR LE SECOND CHAPITRE
mercredi 10 octobre 2007
L'ouverture à gauche de Nicolas Sarkozy
En premier lieu il faut préciser qu'à aucun moment de sa campagne présidentielle Nicolas Sarkozy n'a abordé ce thème. C'est donc prendre, aussi bien les membres de l'U.M.P. que ses électeurs, par tromperie en quelque sorte, en les mettant devant le fait accompli ou plutôt le fait du prince.
En second lieu, lorsqu'il ne cesse de répéter qu'il n'a aucune raison de se passer des talents de la Gauche, il laisse forcément sous-entendre que lesdits talents font défaut à son camp, ce qui est éminemment déplaisant pour ses amis mais encore davantage pour ses électeurs, qui, loin des jeux pervers de la politique, se retrouvent du jour au lendemain face à de nombreux ministres et "chargés de mission" recrutés parmi les ténors de l'opposition ! On pense, bien sûr, à la voie royale tracée au profit de Dominique Strauss-Kahn (dont les mérites, évidemment ne sont pas en cause), aux ministres déjà en place et à la fournée annoncée. Jack Lang, paraît-il, halète d'impatience ! C'est tout dire ...
C'est lorsqu'un président tombe dans de tels excès, s'y complaît et s'y opiniâtre, qu'il convient de se souvenir que la roche tarpéienne n'est pas loin du Capitole !
Persévérer et signer avec ne insistance déplacée, à mon avis, équivaut à une sorte de provocation permanente envers ceux qui l'ont porté au pouvoir et dont la patience ne sera pas éternelle.
Je suis déçue, mais en nombreuse compagnie. C'est rassurant pour l'avenir !
Les dérives de Fadela Amara
Pour ce qui est du fond, j'estime qu'un membre du gouvernement se trouve dans l'obligation, même si ce ne sont pas là ses opinions personnelles, de soutenir son équipe et non de la démentir publiquement en y incluant les députés élus par la nation; s'il n'arrive pas à faire prévaloir son point de vue sur une question donnée, il ne lui reste qu'à quitter son poste élégamment, ce qu'a fait sans ambages Jean-Pierre Chevènement lorsque la question s'est posée à lui.
Quant à la forme, j'ai la faiblesse (ou la naïveté !) de croire que la fonction de ministre suppose une certaine courtoisie dans le maintien et l'expression, une maîtrise de soi que ne possède apparemment pas Mme Amara ce que je déplore.
Toutefois, François Fillon, homme courtois et modéré par excellence, a fait savoir ce matin que tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes et que Fadela Amara avait bien fait de dire ce qu'elle avait à dire.
Mais moi, je pense qu'il a reçu ses instructions de Moscou ! Et vous ?