Les excès de langage de Mme Amara posent, à mon sens, un problème de fond et un problème de forme.
Pour ce qui est du fond, j'estime qu'un membre du gouvernement se trouve dans l'obligation, même si ce ne sont pas là ses opinions personnelles, de soutenir son équipe et non de la démentir publiquement en y incluant les députés élus par la nation; s'il n'arrive pas à faire prévaloir son point de vue sur une question donnée, il ne lui reste qu'à quitter son poste élégamment, ce qu'a fait sans ambages Jean-Pierre Chevènement lorsque la question s'est posée à lui.
Quant à la forme, j'ai la faiblesse (ou la naïveté !) de croire que la fonction de ministre suppose une certaine courtoisie dans le maintien et l'expression, une maîtrise de soi que ne possède apparemment pas Mme Amara ce que je déplore.
Toutefois, François Fillon, homme courtois et modéré par excellence, a fait savoir ce matin que tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes et que Fadela Amara avait bien fait de dire ce qu'elle avait à dire.
Mais moi, je pense qu'il a reçu ses instructions de Moscou ! Et vous ?
mercredi 10 octobre 2007
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