Cette ouverture à gauche crée, à mon sens, deux problèmes :
En premier lieu il faut préciser qu'à aucun moment de sa campagne présidentielle Nicolas Sarkozy n'a abordé ce thème. C'est donc prendre, aussi bien les membres de l'U.M.P. que ses électeurs, par tromperie en quelque sorte, en les mettant devant le fait accompli ou plutôt le fait du prince.
En second lieu, lorsqu'il ne cesse de répéter qu'il n'a aucune raison de se passer des talents de la Gauche, il laisse forcément sous-entendre que lesdits talents font défaut à son camp, ce qui est éminemment déplaisant pour ses amis mais encore davantage pour ses électeurs, qui, loin des jeux pervers de la politique, se retrouvent du jour au lendemain face à de nombreux ministres et "chargés de mission" recrutés parmi les ténors de l'opposition ! On pense, bien sûr, à la voie royale tracée au profit de Dominique Strauss-Kahn (dont les mérites, évidemment ne sont pas en cause), aux ministres déjà en place et à la fournée annoncée. Jack Lang, paraît-il, halète d'impatience ! C'est tout dire ...
C'est lorsqu'un président tombe dans de tels excès, s'y complaît et s'y opiniâtre, qu'il convient de se souvenir que la roche tarpéienne n'est pas loin du Capitole !
Persévérer et signer avec ne insistance déplacée, à mon avis, équivaut à une sorte de provocation permanente envers ceux qui l'ont porté au pouvoir et dont la patience ne sera pas éternelle.
Je suis déçue, mais en nombreuse compagnie. C'est rassurant pour l'avenir !
mercredi 10 octobre 2007
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